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26 mars 2005

Les Phobies ...

J'ai eu à faire un travail de recherche sur les phobies pour mon stage de psychiatrie que je fais présentement. Je trouve très intéressant d'arriver à connaître et essayer de comprendre les phobies, tout de même, on peut dire que l'on a tous des peurs, mais lorsque cela vient créer des émotions intenses et une crise de panique, on peut commencer à qualifier cela de phobie. J'avais mis un répertoire francophone des phobies dans ce billet, mais malheureusement, il comporte trop de texte et je ne peux le publier, donc je vais vous donnez l'adresse du site où aller voir ;) Vous serez surpris de constater toutes les phobies existantes !!! 

Voici donc l'adresse de la liste francophone des phobies : http://www.phobies-zero.qc.ca/html/comprendre/liste_phobies.html

Ou encore à ce site : http://www.emetophobie.net/Liste-des-Phobies.php

@ bientôt, Bibi79 (^_^)

Donc voici mon travail :

Travail de recherche – Les Phobies

            La phobie est une peur excessive et persistante d’une situation (p. ex. les lieux clos, conduire une voiture, voyager par avion, voir du sang, peur des hauteurs) ou d’un objet (p. ex. les animaux comme les rats, les serpents, les araignées, les chiens ou les oiseaux).

            Le point de focalisation de la peur de l’individu est habituellement le préjudice ou le danger anticipé lié à la situation ou à l’objet (p. ex. avoir un accident au volant d’une voiture, être mordu par un chien), ou la crainte de perdre la maîtrise de soi et d’avoir des sensations physiques liées à l’anxiété (p. ex. paniquer dans un lieu clos, s’évanouir à la vue du sang).

            La peur est considérée excessive parce qu’elle est hors de proportion avec le niveau réel de danger associé à la situation. Lorsqu’un individu ayant une phobie est exposé au stimulus de la crainte (l’objet ou la situation) ou à des indices connexes (des choses qui rappellent l’objet ou la situation), une réaction d’anxiété immédiate est déclenchée qui peut parfois éclater en une crise de panique caractérisée. Conséquemment, les personnes souffrant de phobies évitent soit les situations ou les objets à l’origine de la hantise où elles sont victimes de beaucoup de stress.

            Par exemple, un individu qui a une phobie des serpents éprouve une réaction d’anxiété dans certaines situations notamment de voir un serpent à la télévision, d’être à l’extérieur dans des endroits gazonneux ou boisés où il pourrait se trouver des serpents et de voir des choses qui ressemblent à un serpent comme un boyau d’arrosage enroulé dans le jardin.

            Les phobies sont assez courantes et se produisent chez environ un Canadien sur dix. Il a quatre principaux types de phobies : la phobie du type animal (p. ex. les araignées, les chiens, les rongeurs), la phobie du type environnement naturel (p. ex. les orages, les éclaire, l’eau); la phobie du type sang-injection-blessure (p. ex. voir le sang, avoir une injection, subir une intervention médicale) et la phobie du type circonstanciel (p. ex. les lieux clos, voler en avion, conduire une voiture). Les phobies qui ne cadrent pas dans ces catégories se trouvent dans une cinquième catégorie appelée « autre type » (p. ex. la peur de s’étouffer ou de vomir).

            Les phobies du type sang-injection-blessure et animal prennent naissance habituellement au début de l’enfance tandis que les phobies du type circonstanciel et de l’environnement naturel naissent plus tard, habituellement à la fin de l’adolescence et le début de la vingtaine. Environ 75 pour cent des personnes ayant une phobie du type sang-injection-blessure ont des antécédents d’évanouissement en réponse au stimulus de la phobie.

            Ces particularités sont décrites dans le Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, quatrième édition, révision du texte; American Psychiatric Association
(2002) :

- L’exposition au stimulus de la peur déclenche une réaction de peur excessive;

- La reconnaissance que la peur est excessive ou hors de proportion (bien que pour les
enfants ce ne soit pas nécessaire);

- L’exposition au stimulus de la peur est évitée ou endurée avec une détresse intense;

- La peur est présente pendant au moins six mois, si l’individu à moins de dix-huit ans;

- La peur cause une détresse significative à l’individu ou gêne ses activités sociales ou
professionnelles quotidiennes.

            Les phobies ont un effet profond sur la vie d’une personne. Les phobies sont à l’origine de beaucoup de détresse et/ou empêche la personne de fonctionner normalement sans difficulté dans des situations sociales ou professionnelles. Par exemple, un individu qui a la phobie des serpents peut s’empêcher de s’adonner à des activités plaisantes comme le jardinage, la marche en plein air, le camping ou des jeux dans un champ. Une personne qui a une peur des hauteurs pourrait ne pas pouvoir occuper un poste sur un étage élevé dans une tour à bureaux. Une personne qui a peur de l’avion pourrait devoir refuser une promotion parce que ses nouvelles fonctions l’amèneraient à voyager par avion d’un bout à l’autre du pays. Une personne qui a peur des seringues pourrait éviter des suivre les traitements nécessaires ou de prendre des prises de sang routinières à cause de sa phobie et du fait, mettre sa santé en péril.

            Même si de nombreuses phobies se déclenchent à la suite d’un événement traumatisant dans la situation de la phobie (p. ex. se faire prendre dans un ascenseur ou être pris d’une crise de panique en plein vol), un certain nombre de ces personnes ne se souviennent même pas d’un temps ou d’un événement spécifique à l’origine de leur peur et indiquent plutôt que leur crainte s’est manifestée graduellement. Ainsi, il y aurait un certain nombre de façons de développer une phobie soit un « conditionnement direct » (être effrayé dans la situation ou par l’objet), une « acquisition vicariante » (être témoin dans la réalité d’un événement effrayant dans la situation de la phobie ou voir quelqu’un d’autre qui est effrayé dans la situation de la phobie) et la transmission informationnelle (p. ex. entendre parler d’un événement épeurant dans la situation de la phobie par les médias ou un membre de la famille).

            Nous serons plus amenés à développer une peur de certains objets et de certaines situations que d’autres. Par exemple, il est beaucoup plus facile de développer une peur du serpent que d’une fleur. En fait, notre peur des serpents pourrait nous avoir aidé à survivre au fil de l’histoire. Les facteurs de notre propre personnalité unique (comme notre réaction de dégoût à l’endroit de certains stimuli) et nos niveaux de stress au moment d’un événement traumatique peuvent aussi conduire au développement d’une phobie.

            En ce qui concerne les approches psychologiques pour le traitement des phobies, il en existe un spécifique de choix qui est, la thérapie cognitivo-comportementale (TCC). Elle concentre les efforts à exposer lentement et en toute sécurité la personne à la situation ou au stimulus de la peur. Il s’agit du traitement axé sur l’exposition, soit d’exposer graduellement et de façon répétée la personne à la situation ou à l’objet qui provoque la peur jusqu’à ce qu’il ne produise plus de réaction de peur forte. Plusieurs études ont montré que la TCC était très efficace pour le traitement de phobies spécifiques. En fait, les phobies spécifiques sont considérées comme étant les plus traitables des troubles d’anxiété. Des améliorations significatives ou un rétablissement complet peut survenir aux cours d’une seule séance d’exposition guidée de 2-3 heures. Cette forme de traitement a été utilisée pour les adultes, les adolescents et les enfants. On a trouvé que la TCC était aussi efficace lorsqu’elle était administrée dans un format « livre d’aide ».

            De façon générale, les médicaments ne sont pas considérés efficaces pour le traitement de phobies spécifiques. Cependant, il n’est pas inhabituel de prescrire aux personnes ayant des phobies, de faibles doses de benzodiazépines (un médicament anxiolytique) à prendre dans la situation de phobie (p. ex. en avion). Même si cela n’élimine pas la peur, la personne peut au moins fonctionner dans la situation. Les phobies circonstancielles (p. ex. la claustrophobie) qui partagent plusieurs des caractéristiques du trouble panique peut aussi répondre aux anti-dépresseurs qui se sont avérés utiles dans le traitement des crises de panique. Les études préliminaires suggèrent que les inhibiteurs spécifiques du recaptage de la sérotonine (ISRS) peuvent jouer un rôle dans la réduction des niveaux de peur et d’anxiété. Cependant, il reste que la TCC est considérée plus efficace que les médicaments pour le traitement de phobies spécifiques. La consultation d'un psychologue agréé ou la mise en rapport avec un psychologue agréé peut vous guider dans l'administration de ces thérapies.

            Finalement, nous trouverons en annexe une liste exhaustive des phobies et une échelle de degré d’intensité de la peur. Puisqu’il est souvent impossible pour les personnes, jeunes et adultes, souffrant d'anxiété, de trouble panique, des phobies; d'en venir à comprendre, à identifier et à décrire les événements intérieurs concomitants (pensée, appréhension, scénario, sentiment de terreur, sensations physiques réelles) dès qu'elles doivent s'exposer à des éléments phobogènes. Cette échelle aidera non seulement les personnes vivant la problématique mais également la famille et les proches.

ÉCHELLE DE DEGRÉ D’INTENSITÉ DE LA PEUR


Au niveau de la pensée
Symptômes physiques réels

Je crois mourir
Je suis en état de panique.

10

Je crois mourir.
Je suis incapable de contrôler mon comportement et mes émotions même si je sais qu'il n'y a aucun danger réel.

Je pense sombrer dans la folie. Je pense mourir.

9

Je ressens de grandes faiblesses et j'ai l'impression que je vais m'évanouir.

Je n'ai même plus confiance en moi. Je ressens de la honte.

8

J'ai des frissons ou des chaleurs, des tremblements... Je me culpabilise et souvent, je suis en pleurs.

Je souffre énormément, je suis désorientée.

7

Serrements, douleurs au niveau de la poitrine, palpitations cardiaques.

Je fais de l'évitement. Je fuis.

6

Je suis agitée, incapable de rester sans bouger.
Il m'arrive souvent de figer sur place.

Je suis obsédée par la pensée de fuir.

5

Mon pouls s'accélère.
Ma respiration devient haletante.

Je pense devoir manipuler pour taire ce que je vis.

4

Ma vision s'embrouille. Il m'arrive d'être prise de vertiges.

Je crois que je ne pourrai pas contrôler la situation. Je crains le jugement des autres.

3

Mes mains deviennent moites.
J'ai des papillons dans l'estomac.

J'appréhende et j'imagine des scénarios.

2

Je ressens de légères tensions musculaires.

J'ai peur ! J'ai peur !
Mais, je ne sais ni de qui, ni de quoi.

1

Je me sens inconfortable.

Aucune pensée négative.

0

Aucun malaise.


BIBLIOGRAPHIE/MÉDIAGRAPHIE

  • Katherine M. Fortinash, Soins Infirmiers Santé Mentale et Psychiatrie, Éditions Beauchemin, Laval, 2003
  • Garnier Delamare, Dictionnaire des Termes de Médecine, Éditions Maloine (27e édition), France, 2002
  • Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, quatrième édition, révision du texte; American Psychiatric Association (2002)
  • Site Web : http://www.phobies-zero.qc.ca/  pour du soutien
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